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Laboratoire vivant d'innovation sociale
sur le vieillissement
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Artist

À PROPOS

Le VITA-Lab est un incubateur d’innovations épistémologiques, artistiques et interventionnelles visant l’enrichissement des pratiques et de la recherche en santé durable, ainsi que la qualité de vie des personnes aînées. Il ne vise rien de moins que la transformation de l’imaginaire social du vieillissement

Collaboration intersectorielle regroupant des chercheurs.euses pluridisciplinaires, des artistes pratiquant différents médiums, des citoyen.ne.s, des soignant.e.s, des usagers.ères, ainsi que plusieurs partenaires organisationnels et communautaires, le Lab veut innover dans nos façons de faire de la recherche sur le vieillissement, avec, par et pour les personnes aînées, en intégrant les arts et la culture à la science. 

 

Comment?

Le VITA-Lab veut transformer l’imaginaire social du vieillissement en créant une communauté apprenante et créative autour de pratiques innovantes. Celles-ci intègreront les arts et les savoirs artistiques, et mèneront des projets collectifs en mode laboratoire vivant.

Le VITA-Lab permettra la mise en commun des expériences et des connaissances générées lors des laboratoires, favorisant leur structuration ainsi que leur potentiel de pérennisation.  

Enfin, le VITA-Lab générera une production culturelle et artistique inédite sur le vieillissement pour le Québec. 

Le projet VITA-Lab est soutenu par le Fonds de recherche du Québec – Santé (FRQS) dans le cadre de la plateforme de financement de la recherche intersectorielle sur le vieillissement – Volet Living Lab (financement de 3 ans, jusqu’en 2024), ainsi que par l’Alliance santé Québec (ASQ) dans le cadre du Programme de soutien au démarrage de projets structurants en santé durable (financement de 1 an, 2021-2022). 

À propos

NOTRE COMMUNAUTÉ

Créée par la rencontre entre les mondes des sciences, des arts et des humanités, la communauté du VITA-Lab regroupe en son sein des artistes et des chercheurs.euses provenant de différentes disciplines, des citoyen.ne.s-aîné.e.s, des professionnel.le.s de recherche, ainsi que des étudiant.e.s.

Marie-Josée Lépine

Marie-Josée Lépine

Artiste, médiatrice, autrice et chargée de projets dans le domaine des arts et de la culture, Marie-Josée Lépine partage son temps entre le déploiement de projets individuels et collectifs, l’écriture, ainsi que la pratique et l’enseignement de la peinture abstraite. Active dans le milieu littéraire et artistique de Québec, elle s’attarde à propulser, accompagner et dynamiser tant des initiatives, des artistes que des organismes culturels.

Hélène Matte

Hélène Matte

Poète interdisciplinaire, Hélène Matte est un électron libre portant de nombreux chapeaux : écrivaine, commissaire et médiatrice, performeure et artiste visuelle, mère de famille et citoyenne. Sa pratique investit les notions de voix, de rencontre et d’art-action. Elle a réalisé des expositions et performances ailleurs dans le monde, mais agit aussi au niveau local où elle initie des projets de médiation culturelle. Ses courts-métrages ont été projetés dans des festivals internationaux.

Angélique Amyot

Angélique Amyot

Angélique Amyot est artiste en danse, chorégraphe et intervenante sociale par la danse. Elle valorise l’ouverture à l’autre, le mariage culturel et la mixité des disciplines dans ses créations et interventions. Elle cofonde le collectif multidisciplinaire Austarda, le collectif en danse Les femmes qui s’invitent et travaille avec plusieurs compagnies entre la France et le Québec. Elle utilise la danse-thérapie lors de programmes et de projets de médiation culturelle en organismes communautaires.

Sarah Arnal

Sarah Arnal

Illustratrice, graveuse, autrice de romans graphiques et enseignante, Sarah Arnal mène actuellement des travaux à la conjonction des sciences sociales et des arts graphiques. Elle a notamment signé La première fleur du pays sans arbre, roman graphique scénarisé par Julien Lacombe (éd. Les Requins Marteaux). Plus récemment, elle a réalisé la bande dessinée Danser, ce n’est pas tout accepter! pour le Regroupement Québécois de la Danse et elle a participé au projet Cinéphonie de SPIRA (Manif d’art)

Émilie Dionne

Émilie Dionne

Émilie Dionne est chercheure d’établissement à VITAM – Centre de recherche en santé et durable, et professeure associée au Département de sociologie de l’Université Laval. Elle est également artiste visuelle (dessin, peinture) et écrivaine (romans, poésie). Ses intérêts de recherche portent sur l’intégration des arts et pratiques artistiques en recherche en sciences sociales, la sociologie du genre, de la santé/bien-être et du vieillissement; les éthiques féministes du care et la vulnérabilité

Fabrice Fernandez

Fabrice Fernandez

Fabrice Fernandez est professeur au département de sociologie de l’Université Laval. Ses travaux se situent à la croisée d’une ethnographie politique de l’État, d’une socio-anthropologie de la santé mentale et de l’étude critique des dimensions émotionnelles de la vie sociale. Ses recherches questionnent les emprises politiques, sociales, morales qui s’exercent sur soi et la libre disposition de son corps. En filigrane, il développe une réflexion sur les modes d’écriture alternative en sciences.

Éric Gagnon

Éric Gagnon

Éric Gagnon est sociologue et chercheur au VITAM-Centre de recherche en santé durable à Québec. Ses recherches portent sur le vieillissement, les soins, l'éthique et la culture. Il a publié sur ces thèmes plusieurs ouvrages dont Éclats. Figures de la colère (Montréal, Liber, 2011) et Les signes du monde. Ethnographie des centres d'hébergement (Montréal, Liber, 2021).

Jocelyne Kiss

Jocelyne Kiss

Jocelyne Kiss a été Maître de conférences à l’Université Paris-Est, et a participé à la fondation du département arts et technologies de cet organisme, avant de devenir professeure à la Faculté d'Aménagement, Architecture, d'Art et Design de l’Université Laval. Elle est diplômée de l’École Normale de Musique, de l’Université Paris 8 en esthétique, sciences et technologies des arts, ainsi qu’en images de synthèse et réalisations virtuelles.

Hélène Marche

Hélène Marche

Hélène Marche est maîtresse de conférence en sociologie à l'Université Caen Normandie. Elle mène des recherches au carrefour de la sociologie du corps, des émotions et des relations de soins. Ses travaux portent sur les effets sociaux des pratiques de création artistique dans le domaine de la santé et sur l'étude des formes d'engagement d'artistes vieillissants au Québec. Elle écrit de la poésie, compose des pièces sonores, réalise des concerts-lectures et des performances inspirées du butō.

Marie-Chantale Béland

Marie-Chantale Béland

Marie-Chantale Béland vit et travaille dans la ville de Québec, œuvrant comme interprète, chorégraphe et pédagogue du mouvement. Elle est co-fondatrice du collectif Les Femmes qui s’invitent. Ce dernier a présenté leur première œuvre Les muses des parcs à l’été 2020. La danse des grands-mères est leur nouveau projet en cours de création. Depuis 2016, on a pu la voir dans le travail d’Annie Gagnon, Maayan Liebman Sharon, Léa Ratyzc Légaré, Geneviève Duong, Alan Lake et Carolanne Desmarteaux.

Alexandra Jacques

Alexandra Jacques

Alexandra Jacques est interprète en danse contemporaine. Elle gradue de l’École de danse de Québec, en 2012. Elle initie la formation du collectif Les femmes qui s’invitent, qui reçoit une bourse de Première Ovation en création, production et diffusion, pour leur première œuvre Les muses des parcs. Elle travaille pour la compagnie Le Crue au sein de l’œuvre Ceux qui restent, et Une par cour d’école. Elle participe au projet Les 2 moi, dirigé par Étienne Lambert.

Thomas Langlois

Thomas Langlois

Thomas Langlois est poète et créateur, tant multidisciplinaire qu’indiscipliné, comme il le mentionne. Il possède une formation en théâtre ainsi qu'en littérature et arts de la scène et de l’écran. Il poursuit actuellement sa recherche-création au doctorat. Il se produit lors d’évènements liés au slam, à la poésie orale ainsi qu’aux arts de la scène. Thomas donne également plusieurs ateliers d’écriture et de performance pour le slam. Il se consacre aussi à la mise en scène et à la performance.

Gabrielle Bélanger

Gabrielle Bélanger

Originaire de la Mauricie, Gabrielle Bélanger possède un parcours académique en arts visuels, en service social et poursuit actuellement des études en sexologie. Membre active d’Engramme, elle développe avec le centre de multiples projets de recherche et de médiation culturelle. Elle est l’artiste derrière La Carriole (2018), l’atelier de sérigraphie mobile qui va à la rencontre des gens dans les rues de Québec. Elle cumule depuis plus de cinq ans les résidences dans différentes communautés.

Marie-Noëlle Goy

Marie-Noëlle Goy

Marie-Noëlle Goy est à la direction de la compagnie Le Papillon blanc danse, après y avoir plongé en 2013 sous l’influence du chorégraphe Sylvain Groud. Elle s’expérimente dans une démarche de danse à l’hôpital. Une pratique de création en proximité et en adhésion avec la personne empêchée dans son corps, dans sa tête, fragilisée par la maladie ou en fin de vie. A travers les visites dansées de co-création, elle y découvre tout un potentiel de richesses humaines et un vocabulaire hors du commun.

Liviu Dospinescu

Liviu Dospinescu

Détenteur d’un doctorat en études et pratiques des arts de l’UQÀM, avec une thèse portant sur l’espace vide et les stratégies de la mise en scène dans les «pièces pour la télévision» de Samuel Beckett, Liviu Dospinescu s’intéresse aux stratégies de production et de réception menant à l’expérience «immersive» spécifique au «théâtre phénoménologique», aux phénomènes interculturels et interdisciplinaires dans la performance contemporaine, aux formes contemporaines de théâtre politique, entre autres

Communauté

Image de Sam Moqadam

Projets vivants

Initiés par la recherche, les arts ou bien par les communautés directement, le VITA-Lab regroupe un ensemble variés de projets collectifs et novateurs visant à transformer durablement les représentations sociales du vieillissement.

Projets

Projets en cours

Liratoutâge

Liratoutâge est une initiative au travers de laquelle des bénévoles offrent des séances de lecture à des personnes aînées. Les lectures sont choisies lors de rencontres préalables et co-construitent avec les aîné.e.s, les proches, les soignant.e.s, et en lien avec leur récit de vie. Ce projet permet à celleux qui n'ont plus les capacités de lire de pouvoir savourer encore ce plaisir, mais également d’établir un contact étroit entre les participant.e.s. L’aspect relationnel y est très fort, notamment autour des échanges que les lectures suscitent.

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À quoi rêvent nos ainé.e.s ? Une socio-graphie des rêves

Ce projet de recherche-création vise à la production d’un roman socio/graphique, construit à partir d’ateliers oniriques d’arts plastiques et de récits de rêves avec des ainé.e.s. Le rêve est ici appréhendé dans sa double acceptation, c’est-à-dire à la fois dans sa dimension onirique (comme reconstruction narrative et graphique des images mentales produites durant le sommeil), mais aussi dans le sens de rêve éveillé issu de l’élaboration de la pensée imaginative (ces rêves qui entretiennent des espoirs et envisagent de nouveaux horizons pour transformer la réalité). Il s’agit de produire des situations où les rêves, leurs mises en images et en récits, deviennent des matériaux permettant de re-questionner et de réinvestir de sens à la fois sa vie présente et sa vie future. Ainsi cette socio/graphie n’a pas pour but d’interpréter les rêves, mais au contraire de produire des situations où il est possible de se repenser et de se ré-imaginer à travers les rêves.  

Croquis

La danse des grand-mères

Ce projet s’articule autour du mouvement dansé, des liens intergénérationnels et du vieillissement. Cette démarche de recherche-création s’échelonne sur trois ans. Dans la première année, les artistes en danse Angélique Amyot, Marie-Chantale Béland et Alexandra Jacques, accompagnées du vidéaste David B. Ricard, s’invitent chez leurs grand-mères respectives afin d’échanger avec elles - notamment dans le mouvement - en lien avec leur expérience du vieillissement. Ces moments singuliers deviennent la matière première de la recherche en studio et en milieu de vie. Dans la seconde année, des maillages entre danse et vidéo seront approfondis et des activités de médiation culturelle seront offertes. L’intention étant de faire vivre à d’autres ce qu’elles ont vécu avec leurs grand-mères et d’amener les personnes aînées dans le mouvement, tout en composant avec leur potentiel et leurs limites. Enfin, dans la troisième année, grâce ces collectes d’expériences, il y aura création d’un spectacle, en collaboration avec trois artistes citoyennes d’une autre génération : Sylvie Tourangeau, Christine Simard et Françoise Sorieul.

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Mémoire en musique

Au début de la pandémie de COVID-19, ce projet s'est donné pour objectif de pallier à l’isolement, à la détresse et au stress soudains vécus par les personnes aînées, ainsi que d’assurer le maintien d’un contact avec leurs proches. Pour ce faire, Mémoire en musique offre de créer une liste de musique personnalisée co-construite entre la personne aînée, sa famille et l’équipe responsable. Celle-ci est intégrée dans le processus de soin ainsi qu'à des activités avec l’équipe de soignant.e.s. C’est une démarche thérapeutique lente et itérative où les personnes impliquées prennent le temps d’identifier à quels moments cette écoute faciliterait au mieux les soins et le bien être des aîné.e.s concerné.e.s.  

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Projets terminés

VOYONS VOIR

Projet de co-création et de production artistique et culturelle qui visait (i) le développement de méthodologies de cocréation en arts visuels (estampes) et (ii) l’exploration de méthodes artistiques de retranscription visuelle de l’imaginaire des personnes non voyantes. La démarche était entièrement participative et collaborative et s’est déployée autour de l’approche relationnelle de proximité développée par l’artiste visuelle et travailleuse sociale Gabrielle Bélanger, coporteuse du projet avec Marie-Josée Lépine. Le projet a été documenté de multiples façons (p. ex., estampes/sérigraphies, capsule documentaire audio/vidéo/photo, texte synthèse) et a débouché sur un vernissage et une exposition dans le hall du Musée national des Beaux-arts du Québec. Ce projet a été réalisé en collaboration avec l’Association récré-active des handicapés visuels et Engramme (centre d’artistes autogéré).

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Parce que le temps passe 

Parce que le temps passeest le parcours de deux personnes vulnérables évoluant dans un espace limité et clos. Comme un bateau perdu en pleine mer, l’œuvre chorégraphique questionne le vieillir, les pertes et les deuils, les identités et les mémoires, et propose des chemins de transformation, d’élan et de liberté. Parce que le temps passe est une création librement inspirée par les sept années de proximité en dialogue artistique (visites dansées) avec les personnes demeurant en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). L’œuvre s’articule de façon à permettre différentes rencontres : avec soi-même, avec l’autre, avec le cosmos et enfin avec le monde, pour finalement ouvrir à un espace hors-temps, un souffle, une issue possible, un passage de la survie à la vie, à la liberté. Le thème du deuil, des étapes du deuil, de la mort et plus particulièrement l’absence d’un.e proche aimé.e décédé.e est l’occasion de deux solos soutenus par une projection vidéo.  

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Image de Mathyas Kurmann

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POUR NOUS ÉCRIRE:
Équipe VITA-Lab: info@vita-lab.org

Julie Lauzière, professionnelle de recherche: julie.lauziere.ciussscn@ssss.gouv.qc.ca

 

ADRESSE : 2480 Chemin de la Canardière, Québec, QC, G1J 2G1

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